cette dernière vue; et je me croirai largemennt payé de mes peines si, après un scrupuleux examen, il ne juge point qu'elles ont été toutà-fait infructueuses. ARGUMENTUM ARGUMENTORUM. Prima leves carpit vates, mollumque Neronem. PROLOGUS. Nec fonte labra prolui caballino, Quis expedivit psittaco suum KAIPE? PROLOGUE. Je n'ai pas bu de l'eau de l'Hippocrène, 4 Qui fit parler le perroquet, la pie, Le corbeau même, et quel puissant génie Put leur apprendre à nous dire : bonjour ? Pie et corbeau seront vos interprètes, Et vous rendront des sons mélodieux, NOTES DU PROLOGUE. 1) Les fruits du Pinde et la pâle Pirène. La fontaine de Pirène était à Corinthe; elle fut consacrée aux muses et tirait son nom de Pirène, fille d'OEbalus, laquelle fut si inconsolable de la perte de son fils Cenchrius que les dieux, touchés de sa douleur, la changèrent en fontaine. 2) C'est le besoin, aiguillon des poètes. Le fond de ce prologue, est une véritable énigme pour les commentateurs. Il serait, en effet, assez difficile de deviner le motif de cette justification que le poète y adresse au public d'avoir composé ses satires. Qu'entend-il par ce mot venter ? D'un côté, serait-ce la faim, la nécessité ? Mais, comme Perse jouissait à Rome d'une fortune indépendante, cette |