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CXXII. Lettres de M. de La Mennais. 1833.

Imprimées avec la Lettre encyclique et bref de notre saint père le pape Grégoire XVI »; Circulaire de M. l'évêque de Rennes.... Paris, Adr. Leclère, in-8° de 60 pages; puis aussi parmi les pièces justificatives de la Censure de 56 propositions (1855, in-8), et encore à la fin des « Affaires de Rome ».

CXXIII. Absolutisme (del') et de la Liberté. (Dialoghetti).-Imprimé dans la Revue des Deux-Mondes », IIIa série, t. III (juillet à septembre 1834).

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Cet écrit a été réimprimé à la suite de plusieurs éditions des Paroles d'un Croyant. (Voy. le n° XXVI.)

CXXIV. Fragment politique. 1835. Imprimé dans la « Revue des Deux-Mondes », IVe série, t. I (janv. à mars 1835). [3718] CXXV. Politique à l'usage du peuple, recueil des articles publiés dans le Monde », du 10 février au 4 juin 1837, la « Revue des Deux-Mondes »>, et la « Revue du Progrès »; précédé d'une Préface. Paris, Pagnerre, 1838, 2 vol. in-32, 2 fr. 50 c. - Quatrième édition, augmentée. Paris, le même, 1839, 2 vol. in-32, 2 fr. 50 c.

La « Bibliographie de la France n'a annoncé ni de deuxième ni de troisième éditions.

On a mis en tête du premier volume de la quatrième édition, et paginé en chiffres romains l'opuscule De la lutte entre la Cour et le pouvoir parlementaire (voy. le no CXXVIII), et qui n'était donné que comme devant servir de préface à une nouvelle édition de la Politique à l'usage du peuple.

L'impression, sous le titre de: De la lutte, etc., était paginée en chiffres arabes. La reproduction, intitulée : « Préface », est en chiffres romains.

Ces deux petits volumes sont présentés comme étant la réunion des articles de l'auteur qui ont paru dans le « Monde », la « Revue des DeuxMondes » et la « Revue du progrès »; mais cette réunion n'est point complète, car on n'y trouve ni le nos CXXIII, CXXIV, CXXVI, ni les nos CXXVII, CLXI, CLXV, qui n'ont été reproduits dans aucun des Mélanges de M. de La Mennais.

Les articles que renferment ces deux volumes sont au nombre de cinquante-trois, et en voici les titres :

déjà s'être soumis, et le seul noble de ses disciples (M. le comte Ch. de Montalembert) lançait, sous le titre de « Pèlerin polonais », une torche sur tous les rois de la chrétienté, et, par conséquent, sur le souverain pontife Grégoire XVI; et le prêtre lui-même dotait le pélerin d'une Hymne séditieuse, où il excite de rechef à l'insurrection le pays, toujours plus malheureux après ses héroïsmes, en lui disant : « Console-toi, ta tombe est ton berceau! » (Madrolle, p. 56).

T. I, 1o Préface;

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2. Exposition sommaire de nos doctrines politi

projets de lois anti-sociales;

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- 3o De la loi sur les attributions municipales; - 4o De quelques 5° Tous les hommes naissent égaux en droit; 6o Affaiblissement de la puissance anglaise ; — 7o Des intérêts de la bourgeoisie ; 8o Du système conservateur; 9o De la haute bourgeoisie; - 10° De la politique de l'esprit et de la politique matérielle ; 11° Question d'Alger; 12o Loi sur les caisses d'épargne ; 14o Pourquoi les chambres ont si peu d'influence sur l'opinion publique; 15° Loi d'apanage; 160 Que peut faire le Gouvernement? - 17° Que le véritable conservateur, c'est le peu18° Emploi de la session; – 19o Laissez passer la justice de Dieu; 200 De la fraternité humaine; 21° Allocation des fonds secrets;

13o Du droit et du devoir;

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- 25o Qu'est-ce que la bourgeoisie?

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220 Loi sur l'instruction secondaire; 250 Des pauvres ; térieur de l'Angleterre ; sère du peuple; 27° Apanage du duc de Nemours; 28o Du peuple. Tome II. 29° Affaire d'Alger; -30° Caractère des journaux du pouvoir; - 31° Mariage des princes; 52° De la crise ministérielle; préoccupation exclusive des questions purement politiques; ristocratie du cens; 35o De l'inconnu en politique; mation du ministère; 37° De la stabilité sociale; struction du ministère; - 39o Presse doctrinaire ;

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34° De l'a

36° De la for

38° De la recon

40° De la politique

42o Des partis en Angle

45o Des gouvernements constitutionnels; — 440 Du système des majorités ; - 45° Du droit de grâce;

460 Du système doctrinaire;

47° Amnistie; -48o Des gouvernements européens; dans la chambre; 500 De la justice politique;

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- 49° De l'opposition 51° De la composition

du Gouvernement; - 52° Ce que sont devenues les espérances de juillet; — 53° L'ommium, association du crédit général.

CXXVI. Institutions financières.

D'un nouveau système de

crédit général. Impr. dans la « Revue des Deux-Mondes », IVe série, t. XV (juillet à septembre 1838).

CXXVII. Situation présente.

Imprimé dans la « Revue du progrès politique, social et littéraire de M. L. Blanc, no du 15 février 1859.

CXXVIII. Lutte (de la) entre la Cour et le pouvoir parlementaire. Paris, Paguerre, 1839, in-32 de 32 pag., 50 c.

Reimprimé la même année comme préface de la quatrième édition du n° CXXV.

CXXIX. Lettre de M. de La Mennais. 1840.

Imprimée dans un petit pamphlet intitulé: « Tout ou rien. De la Réforme électorale », par un homme du peuple, A. Bougeart. 2o édit. (Paris, 1840, in-32.)

CXXX. Pays (le) et le Gouvernement. Paris, Pagnerre, 1840, in-32 de 128 pag., 75 c.

Ouvrage qui fit traduire l'auteur devant les tribunaux, et le fit condamner à quelques mois de prison.

CXXXI. Passé (du) et de l'avenir du peuple. Paris, Pagnerre, 1841, in-32, 1 fr. 25 c.

CXXXII. Une voix de prison. Sainte-Pélagie, 1841. Paris, Pagnerre, 1846, in-32 de 128 pag., 75 c.

CXXXIII. Avec (l'abbé) A. Constant : le Deuil de la Pologne. Protestation de la Démocratie française et du Socialisme universel. Paris, Bellay aîné, 1846, in-8 de 16 pag., 50 c.

CXXXIV. Projet de Constitution de la République française. Paris, au bur. du « Peuple constituant », 1848, pet. in-18 de 62 p., 20 c.

CXXXV. Avec M. Aug. Barbet : Projet de Constitution du crédit social. Paris, au bur. du « Peuple constituant », 1848, pet. in-18 de 30 pag., 15 c.

CXXXVI. Question du travail. Paris, au bureau du « Peuple constituant »>, 1848, pet. in-18 de 31 pag.,

10 c.

CXXXVII. Famille (de la) et de la Propriété. Paris, au bureau du « Peuple constituant», 1848, pet. in-18 de 32 pag., 10 c.

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Ces quatre derniers opuscules sont des extraits du Peuple constituant», journal dont M. de La Mennais était le principal rédacteur.

VI. CRITIQUE ET POLÉMIQUE religieuses.

CXXXVIII. Sur un ouvrage intitulé: « Réflexions sur quelques parties de notre législation civile, envisagée sous le rapport de la religion et de la morale, le mariage, le divorce, les enfants naturels, l'adoption, la puissance paternelle, etc.; par Ambroise Rendu, avocat à la Cour royale de Paris, inspecteur général et conseiller ordinaire de l'Université royale de France. (1814).

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Réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 230-38.

CXXXIX. Sur un ouvrage intitulé : « De la nouvelle Église de France (par le président Joly de Bévy). (1816).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 218-29.

CXL. Sur un ouvrage intitulé : « Principes sur la distinction

du contrat et du sacrement de mariage, sur le pouvoir d'opposer des empêchements dirimants, et sur le droit d'accorder des dispenses matrimoniales » (de M. Tabaraud). (1816).

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Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, pages 273-98.

CXLI. Sur les « Vies des justes », de M. l'abbé Carron. (1818). Réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux pages 365-75.

CXLII. A l'occasion de l'ouvrage intitulé « la Manifestation de l'Esprit de vérité » (de M. Alexis Dumesnil). Paris, Plancher, 1819, in-8. Article imprimé dans le t. II du « Conservateur », pag. 258 et suiv.

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Cet article, aujourd'hui si curieux, si décisif, et dont la présence seule eût peut-être arrêté la plume et la main de l'auteur, lorsqu'elles allaient se salir dans les « Paroles d'un croyant » parut dans la seizième livraison, et se trouve aux pages 258 et suivantes du tome deuxième, dans la collection du Conservateur. » Nous affirmons, car nous le savons de science certaine, que l'article signé seulement de l'initiale F., est bien de l'abbé de La Mennais; nous le lui avons entendu avouer à lui-même; et M. Rives, aujourd'hui conseiller à la Cour de cassation, qui était à cette époque le secrétaire du comité de rédaction du journal, est là pour affirmer le fait, si l'abbé osait aujourd'hui ne pas le reconnaître (1).

A.-M. MADROLLE.

Cet article est effectivement assez curieux pour ne pas nous borner à en donner simplement l'indication. Nous le reproduisons ici, afin qu'on puisse en comparer l'esprit avec celui des « Paroles d'un croyant ».

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« La Manifestation de l'Esprit de vérité ». Tel est le titre d'un écrit publié récemment, sans nom de lieu, ni d'imprimeur. Il se compose de différentes parties intitulées « l'Esprit de vérité; le vrai Disciple; le vrai Disciple à ses amis; les Écritures; le vrai Disciple aux nations chrétiennes; l'accomplissement de l'Évangile; -l'Esprit de vérité aux hommes frères; l'Esprit de vérité aux politiques; la Communauté; l'Esprit enseigne un nouveau temps; chacun de ces discours est signé Alexis Dumesnil ».

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M. Dumesnil enseigne une doctrine si étrange, qu'à moins d'une mission particulière, il serait difficile d'excuser le zèle qu'il met à la répandre; aussi se déclare-t-il inspiré ». Après m'avoir ôté du monde, dit-il, l'Esprit m'a conduit dans toute la vérité, afin que je puisse appeler les hommes à leur enseigner ce que j'ai appris moi-même. Je dis ce que l'Esprit me révèle, et je ne dis pas autre chose ».

(1) Cet écrit a été réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, pag. 468-72.

« Or, l'Esprit lui a révélé que « les riches et les grands sont en abomination devant Dieu »; que le Christ était pénétré d'une profonde horreur pour les riches et les prêtres; que la parole de Dieu, en abolissant l'esclavage, a anéanti le principe même de la propriété. Là où l'on peut se dire, ce champ est à moi, la terre m'appartient, l'homme n'est-il pas toujours l'ennemi de l'homme, son maître et son tyran? L'indépendance et l'égalité en sont bannies, et, par conséquent la justice. Il n'y a ni maître, ni pontife, ni ordonnances humaines, ni cérémonies pour le disciple de la vérité. Ne vous étonnez donc point de la haine que manifestent actuellement les peuples contre les mœurs et les institutions anciennes, puisque c'est l'effet même de la parole de vérité et l'accomplissement de l'Évangile. Peuples! ne craignez pas d'entendre toute la vérité; la vérité n'est-ce pas Dieu même? Ah! redoutez plutôt cet esprit d'erreur qui a fait les riches, et les puissants, et les prêtres, et qui mène à la suite le fanatisme et la servitude. Que sert d'attaquer un mensonge, quand tout est mensonge; un vice, quand tout est vice et corruption? Ce sont les riches et les superbes, c'est le sacerdoce, c'est la justice du monde, c'est le monde tout entier que l'éternelle vérité promet d'anéantir, Dieu a condamné le monde, et moi, je vous le montre où il est, dans vos lois, dans vos institutions. Toute richesse, toute puissance individuelle est contraire à la loi de Dieu. Gouverner, c'est détruire. Si vous demandez que les riches et les grands soient détruits, ils le seront.... » Alexis DUMESNIL.

« Je me lasse de transcrire ces abominables folies. Il est bon cependant de montrer jusqu'où les esprits s'emportent, quand ils ont brisé leur frein, et qu'ils ne connaissent plus de règles hors d'eux-mêmes. Renversez l'autorité, aussitôt la raison s'éteint; il ne reste qu'un aveugle et sombre fanatisme. Les uns, en rejetant l'autorité divine, détruisent la Société et l'Homme même : les autres, sous prétexte de rejeter l'autorité humaine, anéantissent la Religion, et finissent par nier tout, même Dieu. Les doctrines les plus opposées en apparence se confondent dans leurs effets, elles s'allient pour dévaster, et marchent ensemble contre la vérité qui les repousse également. Ainsi la communauté des biens, ou l'abolition de la propriété, que Diderot et Babcuf prêchaient au nom de l'athéisme, M. Dumesnil les réclame au nom de l'Evangile et de Jésus-Christ ».

• Et parce que cet homme est un insensé, il ne faut pas croire que ses maximes soient sans conséquences. D'autres insensés les répandent en Angleterre, où elles font des progrès parmi le peuple. Madame Krudner les sème en Allemagne; elles y germeront, qu'on n'en doute pas, et porteront un jour des fruits sanglants. Jamais on ne provoqua vainement les passions de la multitude..

« Des fanatiques d'un autre genre se nourrissent d'idées semblables; elles influent sur les gouvernements même, elles deviennent une partie de leur politique. L'indifférence absolue des religions établies par les lois tend à détruire tout culte. Les principes démocratiques, introduits dans ces mêmes lois, tendent à détruire toute grandeur sociale. D'immenses confiscations ont ébranlé le droit de propriété; et, en favorisant à l'excès la division des terres, on prépare le moment où, appartenant à tout le monde,

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