Obrázky na stránke
PDF
ePub
[ocr errors]

juge de ce qu'il doit croire, et la c l'oblige à régler ses croyances sur de l'autorité, en plaçant la certi raison générale.

V. On a paru craindre que ne portât quelque atteinte aux l'on a données jusqu'ici de la v ligion chrétienne; mais nous remarquer que ces preuves sur le témoignage, et sont pa preuves d'autorité. Oui, ditmoignage n'est pas universe main tout entier n'atteste p Jésus-Christ et des apôtres rien de plus vrai; mais où le témoignage du genre 1 saire pour qu'un fait que' En parlant de nos premi témoignage, conservé pa l'existence de Dieu, n'av traire observé « que le n « requis pour produir «plète, dépendant de <«<<riables, étoit déter «ment commun I

1

[ocr errors][merged small]
[blocks in formation]
[ocr errors][merged small][merged small][merged small]

nous

dans

e qu'il

me étoit faux n'é

es ou des

, et nous oissoit par

r ces erreurs

en tout ce qui essaires et les orité du genre ur l'unique règle omme les catholitorité de l'Église

[ocr errors][merged small]
[merged small][merged small][merged small][ocr errors]

Il seroit étrange qu'on ne pût prouver la religion chrétienne par les principes catholiques, et qu'il fallût pour cela recourir à une méthode que l'Église proscrit dans son sein, à la méthode des hérétiques, et qui les conduit, s'ils sont conséquens, de l'hérésie au déisme, du déisme à l'athéisme, et de l'athéisme au scepticisme universel.

Au reste, avant de proposer des difficultés sur l'application de notre doctrine à la religion chrétienne, il sembleroit équitable d'attendre que nous ayons publié le volume où se trouvera cette application. Nous ne défendons ici que ce que nous avons dit, et peut-être estce se presser beaucoup que d'attaquer d'avance ce que nous devons dire, ou ce qu'on s'imagine que nous dirons.

Indépendamment de toute discussion, n'estil pas clair que le raisonnement n'est pas le moyen dont Jésus-Christ s'est servi pour convertir les hommes à sa religion? Il prouve d'abord son autorité par des miracles; et puis,

Essai, tom. II, préf. pag. 86.

que dit-il? Croyez. Et, dans la suite des temps, comment le christianisme se propagera-t-il ? De la même manière qu'il s'est établi, par une autorité enseignante, conformément à cette parole du Sauveur : Comme mon Père m'a envoyé, je vous envoie. Toute puissance m'a été donnée au ciel et sur la terre: allez donc et enseignez ..

Et puisque les apôtres et leurs successeurs doivent toujours enseigner, et enseigner en vertu d'une autorité qui oblige à croire ce qu'ils enseignent; donc cette autorité a toujours été et sera toujours la plus grande autorité qui soit sur la terre; autrement la foi des chrétiens manqueroit de fondement. Ainsi ce que nous aurons à prouver plus tard aux incrédules est déjà certain d'avance pour tous ceux qui croient au christianisme.

VI. Le moyen que nous indiquons pour en reconnoître la vérité, fût-il sûr, n'est nullement, dit-on, un moyen facile, comme nous

1 Sicut misit me pater, et ego mitto vos. Joan. XX, 21. 'Data est mihi omnis potestas in cœlo et in terra. Euntes ergo, docete omnes gentes. Math. XXVIII, 18

et 19.

juge de ce qu'il doit croire, et la doctrine qui l'oblige à régler ses croyances sur les décisions de l'autorité, en plaçant la certitude dans la raison générale.

V. On a paru craindre que cette doctrine ne portât quelque atteinte aux preuves que l'on a données jusqu'ici de la vérité de la religion chrétienne; mais nous avons déjà fait remarquer que ces preuves reposent toutes sur le témoignage, et sont par conséquent des preuves d'autorité. Oui, dit-on; mais ce témoignage n'est pas universel; le genre humain tout entier n'atteste pas les miracles de Jésus-Christ et des apôtres, etc. Assurément, rien de plus vrai; mais où avons-nous dit que le témoignage du genre humain étoit nécessaire pour qu'un fait quelconque fût certain? En parlant de nos premiers parens, dont le témoignage, conservé par la tradition, atteste l'existence de Dieu, n'avons-nous pas au contraire observé « que le nombre de témoignages « requis pour produire une certitude complète, dépendant de mille circonstances va<<< riables, étoit déterminé par le consente<<ment commun»? Il s'agit donc unique

[ocr errors]

Essai, tom. II, p. 49. Vid. etiam, p. 39.

« PredošláPokračovať »