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+ FRANCHI (Ausonio) [Christophe |a| BONAVINO].

Le Rationalisme, par—, avec une introduction par D. Bancel. Bruxelles, A. Schnée, 1860.

Ausonio Franchi est un pseudonyme qui annonce les filiations naturelle et élective de l'auteur, dont le anom est Christophe Bonavino, né le 27 février 1x21 à Pegli, près de Gênes. Voyez dans le « Temps >> da 5 et du 6 septembre 1861, l'intéressante étude consacrée à cet auteur par Daniel Stern.

FRANCIS, nom commun à trois auteurs dramatiques: MM. Balgary, Cornu, et Leroy, baron d'Allarde (1).

Pour la liste de leurs pièces, voyez la France littéraire à ces derniers noms.

+FRANCIS (miss Soph. L.) [Francis LATHOM].

L'inconnu, ou la Galerie mystérieuse, trad. de l'anglais par Mme Viterne. Paris, Dentu, 1810, 5 vol. in-12.

FRANCISCAIN (Un), ps. [le P. FRUCHET, cordelier].

Réflexions d'-(le P. Fruchet, augmentées et publiées par le P. Hervé, jésuite), avec une Lettre à M***, auteur en partie du Dictionnaire encyclopédique. 1752, in-12. 60 pag.

Une édition contrefaite, sous la même date, a 53 p.
A. A. B-r.

FRANCISCAIN (Un), ps. [le P. BON-
HOMME, Cordelier].

Reflexions d' sur les trois premiers volumes de l'Encyclopédie, avec une Lettre préliminaire aux éditeurs. 1754, in-12.

Cet epuscule, de la même édition, a été reproduit sons le titre de « Eloge de l'Encyclopédie et des encydistes. La Haye, 1759, in-12. Sous ce nouveau re, l'opuscule fut attribué au P. Fruchet, cordelier. No. l'article précédent.)

L'abbé Goujet regardait à tort ces dernières comme me serande édition des Réflexions d'un Franciscain », publiées en 1752 par l'abbé Hervé, ex-jésuite. La er paraison que j'ai faite des deux brochures me porte a croire que celle de 1754 est un ouvrage tout différent de celle de 1752. L'auteur de la France littéraire >> de 1769 le, croyait aussi, puisqu'il attribue les Rfexions de 1754 au P. Fruchet, cordelier. Les emplaires distribués en 1759, sous le titre d'Eloge de Encyclopédie, etc., ne contiennent pas la lettre Féminaire aux éditeurs.

L'Eloge de l'Encyclopédie » qui faisait partie de
abbothèque de Guidi, censeur royal, contenait une
LA copene en ces termes : Ex dono auctoris, le P.
Babomme, cordelier.

Le P. Fruchet n'a donc été qu'un prête-nom dans
Gite affaire.
A. A. B-r.

(1) Le baron d'Allarde n'ayant jamais écrit que sous le nom de Francis, nous n'avons pas cru devoir le ment inner dans cette nomenclature sous le premier de tes noms, ainsi que l'a fait M. Goizet dans la sienne.

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FRANCISCUS PRIMUS, aut. supp. [Petrus CASTELLANUS].

Francisci christianiss. Francorum regis adversùs Caroli V calumnias, epistola apologetica ad Paulum III scripta. Parisiis, Rob. Stephanus, 1543, in-8, à la suite de Pauli tertii P. M. ad Carolum V. imp. epistola hortatoria ad pacem.

Translation de l'Epître de François premier de ce nom, à notre sainct Père Paul III, par laquelle est répondu aux calomnies contenues en deux Lettres envoyées audict sainct Père, par Charles V, empereur. Paris, 1543, in-8.

Cette lettre parut la même année en latin, chez Robert Etienne, in-8. On l'attribue à Petrus Castellanus (Pierre Du Chastel, évêque de Mâcon). (Dictionnaire de Bayle.) A. A. B-r.

FRANCISQUE, ps. [Jean-Franç. GAIL], fils d'un savant helléniste (Jean-Baptiste Gail) et d'une femme distinguée par son talent musical (madame Sophie Gail), avait recueilli le double héritage paternel et maternel, l'érudition du professeur et les inspirations de l'artiste. Longtemps il suppléa son père au collège de France et publia différents ouvrages de philologie, ce qui ne l'empêchait pas de composer une foule de romances et de chansonnettes, parmi lesquelles il s'en trouve de très-originales. Dans l'année 1832, il fut nommé professeur d'histoire à Toulouse, mais il ne tarda pas à revenir à Paris, et s'occupa de la direction du journal le Voleur, à laquelle il joignit plus tard celle du Journal des Enfants. L'helléniste s'effaçait alors sous le nom de Francisque.

FRANCISQUE aîné, ps. [Jacques-Ant.François HUTIN, artiste dramatique, du théâtre de l'Ambigu-Comique, né à Paris en 1796, mort dans la même ville le 27 juin 1842].

Avec M. Hippolyte Gauné: Lord Pikengrok, ou Encore une Revanche, comédie en un acte, mêlée de couplets. Paris, Malaisie, 1831, in-8 (1).

Ce nom de Francisque a été pris par deux frères, non-seulement artistes distingués, mais encore tous deux auteurs du « Lord Pikengrok »; le jeune, LouisAuguste, a pris part, sous le pseudonyme de Palmir f(voy. ce nom), à un mélodrame en trois actes, intitulé

(1) Le véritable nom de l'auteur de cette pièce est resté inconnu à MM. Louandre et Bourquelot.

Nous ne trouvons pas mentionné, dans le livre de ces Messieurs, un autre M. Francisque, auteur de la Petite favorite, ou le Danger de courir deux lièvres à la fois », parodie en trois tableaux et en vers, de la « Favorite ». Représentée sur les théâtres de Reims, Calais, etc. Par M. Amédée Francisque. Paris, de l'impr. de Guyot, 1845, in-12 de 60 pag.

Han d'Islande joué et imprimé en 1832. Ce der- a nier, bibliophile distingué, a formé une bibliothèque dramatique, qui a déjà une certaine étendue.

Il y a ici une erreur; Francisque jeune n'a jamais eu part à « Han d'Islande », qui est bien de Francisque aîné, mais anonyme pour sa part.

Voici du reste la liste des pièces de Francisque aîné:
Lord Pickengrock, etc.

Le Lion de Gisors, vaudeville en 1 acte, avec Gauné, théâtre de l'Ambigu, 8 mai 1831, non imprimé.

Les Assises dramatiques, prologue vaudeville, en 1 acte, avec Antier et Nézel (Théâtre de l'Ambigu, 16 septembre 1831), non imprimé.

L'Arlequin et le Pape, vaudeville en 1 acte, par MM. Nézel et Simonnin (et Francisque aîné), théâtre de l'Ambigu, 4 octobre 1831, imprimé.

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Suzette, vaudeville en 1 acte, avec Isidore Courville, théâtre de l'Ambigu, 10 janvier 1832, non primé.

Han d'Islande, mélodrame en 3 actes, par MM. Octo (Dupuis-Delcourt), Palmir (Sautiquet) et Rameau (et Francisque aîné) théâtre de l'Ambigu, 25 janvier 1832, imprimé.

Lequel des trois, vaudeville en 1 acte, avec Francisque jeune, théâtre de l'Ambigu, 2 septembre 1833.

Bagnaudais aux Champs-Elysées, vaudeville en 1 acte, avec Adolphe Lemoine, dit Montigny, théâtre de l'Ambigu, 11 décembre 1833, non imprimé.

Lucile, mélodrame en 3 actes et 6 tableaux, avec Francisque jeune, théâtre de la Gaité, 19 mai 1834, non imprimé.

+ FRANCISQUE (Amédée) [AmédéeFrancisque LEMOINE].

La petite Favorite, ou le Danger de courir deux lièvres à la fois, parodie en trois tableaux, en vers, de la Favorite. Paris, 1845, in-12, 59 p.

FRANCISSE. aut. deg. [Francisse M...]. I. Le Grenadier aux Enfers, ode sur la musique de M. F. Dubois. Paris, les march. de nouv., 1819, in-8, 24 pag.

II. Ils reviendront, les jours heureux. Chant national, à l'occasion de la naissance de S. A. R. Mgr le duc de Bordeaux. Paris, imp. Setier, 1820, in-8, 4 pag.

III. Ode sur la mort de Napoléon... IV. Épître à M. Auguste Saint-G***. Paris, Correard, Delaunay, 1822, in-8,

16 pag.

V. Satire. Paris, les march. de nouv., 1822, in-8, 16 pag.

+FRANCK (W.).

Traité des vins du département de la Gironde. 5e édition. Bordeaux, 1867, in-8. La première édition de cet ouvrage, publiée en 1824, a été rédigée par l'auteur dont il porte le nom; mais, retiré en Allemagne, il n'a point eu de part à diverses réimpressions fort modifiées et augmentées qui ont paru successivement, et qui sont dues à divers Bordelais agronomes ou commerçants, versés dans la connaissance de ce qui concerne la vigne et ses produits.

+FRANCK-MARIE [PEDORLINI, mort en 1868].

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f

Des articles de critique musicale à « la Patrie ».

FRANCLIEU (le comte de), nom abrév. [L.-H.-C. PASQUIER, comte DE FRANCLIEU]. Voy. la France littéraire, à FRANCLIEU. FRANÇOIS 1er. Voy. FRANCISCUS PRIMUS.

FRANÇOIS (René), prédicateur du roi, ps. [le P. Etienne BINET, jésuite]. Essai des merveilles de nature et des plus nobles artifices, pièce très-nécessaire à tous ceux qui font profession d'éloquence. Rouen, 1621, in-4. XIIe édition. Paris, 1646, in-8.

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FRANÇOIS (frère), cuisinier, ps. [LouisAnt. DE CARACCIOLI].

Lettre du —, cuisinier du pape Ganganelli, sur les Lettres de ce pontife à un Parisien de ses amis. Paris, Monory, 1776, in-12.

FRANÇOIS, ps. [François-Marie MAYEUR DE SAINT-PAUL].

Monsieur de Marlborough, ou l'Enchanteur Rossignolet, pantomi-tragi-parade en deux actes. Paris, Cailleau, 1783, in-8; Avignon, Jacq. Garrignan, 1791, in-8.

FRANÇOIS (Alphonse-), aut. deg. [Alphonse-François DERCY, aut. dram.].

Pour la liste de ses pièces, voy. le t. XI de la France littéraire, à Dercy.

FRANÇOIS, ps. [le général A.-F. MELLINET].

La Muette de Sénez, mélodrame en 3 actes. 1803, in-8.

Représenté sur le Théâtre des jeunes artistes.

Dans le tome III du Catalogue de M. de Soleinne, no 3436, cette pièce est présentée comme étant anonyme, tandis qu'à la Table du même catalogue elle est indiquée comme portant le pseudonyme de François. Dans une note manuscrite, Quérard la donne comme étant de Mme de Bawr.

FRANÇOIS, ps. [mademoiselle Alexandrine-Sophie Goury de Champgrand,

d'abord comtesse de Saint-Simon, depuis la forme d'épitaphe, dressé par baronne de BAWR].

Nous avons trouvé quelque part que cette dame est auteur de pièces qui ont été imprimées sous le pseudonyme de François. Voy. l'article précédent.

FRANÇOIS CHRÉTIEN. Voy. CHRESTIEN (F.).

FRANÇOIS DE VELLAY, ps. [Mathieu DE MORGUES].

Lettres, déclarations, manifestes de son altesse de Savoye, examinés, etc. Paris, 1930, in- et in-8, et dans le Recueil de Du Chastelet.

Nicéron, t. XXXV, p. 378. Baillet a cru que J. Sirmond s'était caché sous ce masque.

FRANÇOIS DE VÉRONE, ps. [Jean BouCHER].

Apologie pour lehan Chastel, parisien, exécuté à mort, et pour les pères et escholliers de la société de lesus, bannis du royaume de France... 1595, in-8.

Il existe une seconde édition datée de 1610, in-8. Ce Apologie a été insérée dans le t. VI des « Mémocres de Condé ». Voyez le Manuel du libraire,» au

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FRANÇOIS EDMOND [FOURNIER, médecin?]

Les Etrennes, ou Entretiens des morts Sur les nouveautés littéraires, l'Académie françoise, etc. Paris, Dentu, 1813, in-8, 120 p.

+ FRANÇOIS GUILLAUME*** [QuéBIAL].

Semonce générale de paix et de réunion à l'Eglise et à sa Chaire apostolique, adresse à toute la nation des Juifs, par Arignon, 1765, in-8.

+FRANÇOIS-LOUIS, jardinier maraicher [François JALHEAU].

Radicalisme. Pétition de- à la chambre des représentants, ornée de notes et éditée au profit des pauvres. Bruxelles, 1843, in-8, 47 p.

+ FRANÇOISE DE LA CROIX et THÉRESE DE JESUS [PELISSON].

Abrégé de la vie d'Anne d'Autriche en

C

1666, in-4.

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«Bibliothèque historique de la France », t. II, 1o 25176. V. T.

FRANCS-MAÇONS (des), ps. [LAURENS, auteur des Essais historiques el critiques sur la Franche-Maçonnerie].

Vocabulaire des Francs-Maçons, suivi des Constitutions générales de l'ordre de la franc-maçonnerie, d'une Invocation maçonnique à Dieu, et de quelques pièces de poésie inédites. Ouvrage indispensable,etc., recueilli et mis en ordre par des —. Paris, 1805, in-12.

La 3e édit. de ce livre parut en 1810 avec le nom de M. Bazot, sous le titre de « Vocabulaire des francsmaçons », suivi de règlements basés sur les constitutions générales de l'ordre. M. Bazot a fait seulement quelques corrections et additions à la première édition. A. A. B-r.

FRANCUS (Theophilus), ps. [Sim. ViGOR].

Commentarius in responsionem synodalem concilii Basil. ad Eugenium quartum de auctoritate concilii suprà Papam. Colonia, Theophilus Francus, 1613, in-8.

Cet ouvrage, de la même édition, existe sous deux autres titres :

1o Ex responsione synodali.

2o De auctoritate cujuslibet concilii.
Voy. ces titres aux Anonymes.

FRANCUS (Franç.), ps. [Claudius SAL-
MASIUS].

I. Confutatio animadversorum Antonii Cercoëtii Aremorici (D. Petavii) ad Cl. Salmasii notas in Tertullianum de Pallio. Midelburgi (Parisiis), 1623, in-8.

II. Refutatio utriusque Elenchi CercoPetaviani (Dionysii Petavii). Parisiis, 1623, in-8.

Voy. KERKOETIUS (Ant.).

FRANGIDELPHE ESCORCHE-MESSES, ps. [Théod. DE BEZE].

Histoire de la Mappe-Monde papistique, en laquelle est declairé tout ce qui est contenu et pourtraict en la grande Table, ou Carte de la Mappe-Monde. Imprimée en la ville de Luce nouvelle, par Brifaud Chasse-Diables, 1567, pet. in-4.

M. de Marolles dit, dans son « Manuel bibliographique », avoir vu un exemplaire sur le frontispice duquel se lisait le nom de P. Viret, écrit d'une main contemporaine. Voy. le « Manuel du libraire », de J.-C. Brunet, au mot FRANGIDELPHE. A. A. B-r.

Le Bulletin du Bibliophile (onzième série, 1854, p. 936) contient une longue note sur cet ouvrage, qu'on ne peut attribuer à Viret, qui était pasteur à Lausanne en 1586, tandis que l'auteur de « l'Histoire » avance, dès la première phrase, que le seigneur lai donna en 1541 cognoissance de son sainct Evan

gile. Mais l'auteur de la note se trompe, car Viret, né à Orbe en 1511, mourut à Orthez en avril 1570.

+FRANKAERT (Pierre) [Charles Ro

MEY].

Des articles dans « l'Ami des Livres » de R. Muffat.

FRANKENTAL (Népomucène), ps. [J.-B.Cl. ISOARD, connu sous le nom de DELISLE DE SALES].

Lettre d'un bâtard d'amour à un bâtard de littérature, ou Examen ingénu d'une parodie de la Philosophie de la Nature, tiré de la seconde édition des Mémoires de Candide, donnée à Moscou. Paris, 1805, broch. in-8.

FRANKLIN (Benjamin), apocr. [l'abbé André MORELLET].

Avis aux faiseurs de constitutions. 1789, in-8, 12 pag.

+FRANTZ-VILLERS [Armand de PONT-C

MARTIN].

Le Courrier musical à « l'Assemblée nationale ».

+FRA PAOLO [Paul SARPI].

Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils politiques adressés à la noblesse de Venise par le P. Paul Sarpi, traduits de l'italien, avec quelques éclaircissements (par l'abbé de Marsy). Berlin, 1751, in-12.

+FRA-PAOLO [Paul SCUDO, critique musical, né à Venise en 1806, mort en 1864].

Des articles signés de ce pseudonyme dans la « Philosophie politique » et dans la « Revue de Caen », 1832. L. D. L. S. +FRAPPA [BREDIN, directeur de l'Ecole vétérinaire de Lyon].

Lettre à M. Tessier sur les Ecoles vétérinaires (1788), pet. in-8, 15 p.

Extrait du « Journal Encyclopédique ».

+FRASCATI [Moïse MILLAUD].

Ma Nièce et mon Ours, vaud, en un acte représ. au Palais-Royal en 1859.

+ FRED. D. [Frédéric DIGAND]. Charlotte Corday, drame historique en trois actes et en vers, par-. Bruxelles, 1847, in-8, 146 p.

FRÉDÉRIC II, roi de Prusse. Ouvrages apocryphes.

I. Pensées sur la Religion.

Imprimées dans plusieurs Suppléments aux Euvres posthumes du roi de Prusse, notamment dans le premier volume de l'édition imprimée à Cologne (Berlin), 1789, 5 vol. in-8.

Ces Pensées sur la Religion » sont, sous un autre titre, l'ouvrage de La Serre, lieutenant de la compaguie franche du chevalier de Vial, qui, lui-même, existe sous les trois titres suivants :

e

1 Examen de la religion, dont on cherche l'éclaircissement de bonne foi, attribué à M. de Saint-Evremont. Trévoux, aux dépens de la Société de Jésus, 1745, in-12;

2o La vraie Religion démontrée par l'Ecriture Sainte, trad. de l'angl. de Gilbert Burnet. Londres, G. Cook, 1745;

3o Examen de la Religion, dont on cherche l'éclaircissement de bonne foi, attribué à M. de Saint-Evremont, traduit de l'anglais de Gilbert Burnet. Londres, G. Cook, 1761, in-12.

L'on voit seulement, dit A. A. Barbier, dans l'ouvrage attribué à Frédéric II, deux chapitres, l'un sur les Miracles, l'autre sur les Sacrements, qui ne se trouvent pas dans les différentes éditions du livre de La Serre, que nous venons de citer.

Sur ce livre et ses transformations, ainsi que sur son auteur, voy. ci-devant, BURNET, I, 595 c.

-

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II. Les Matinées du roi de Prusse, écrites par lui-même. Berlin, 1766, petit in-12, 90 pag. Autre édition, sous ce titre les Matinées royales. Sans date, in-18. Autre édition, sous ce titre : Soirées du roi de Prusse, ou Entretiens sur l'art de régner. Londres, 1774, in-8, 63 pag. (1). - Autre édition, sous ce titre : Les six Matinées du roi de Prusse, à son neveu, en mil sept cent soixante-et-huit (avec un avis de l'éditeur signé Spiess). Paris, Dentu, an V (1797), in-8, 34 p.-Autre édition, sous ce titre : Les Matinées du roi de Prusse Frédéric II. Paris, Le Fèvre, rue de Lille, 1801, in-8.Autre édition sous le titre des Matinées du roi de Prusse, dans le volume intitulé : Conseils du trône, donnés Frédépar ric II, etc. Paris, 1823, in-8.

Ce petit ouvrage est très-connu; s'il était de Frédé ric II, on devrait le trouver dans la collection des Euvres de ce prince. Mais il n'a été inséré ni dans les Euvres primitives, Berlin, 1787, 4 vol. in-8, ni dans les Euvres posthumes, Berlin, 1788, 15 vol. in-8, ni dans le Supplément à ces Euvres, Cologne, 1789, 5 vol. in-8. Si cet opuscule n'est pas de Frédéric II, il est au moins de quelque observateur malin, qui a bien saisi sa physionomie, ses habitudes, son esprit et jusqu'à son style.

M. Jouyneau des Loges, dans une lettre adressée aux auteurs de la « Décade philosophique » (neuvième année de la république, 1801, second trimestre, p. 527),

dit

que l'on soupçonnait généralement, vers 1766, que les Matinées du roi de Prusse » étaient de Voltaire. Quelques personnes pensaient que le manuscrit, en le supposant du roi de Prusse, avait été confié par ce monarque à Voltaire, qui l'avait rendu public après sa brouillerie avec le héros de Postdam. Cette dernière opinion me paraît peu probable.

L'édition de M. Spiess a été faite d'après un manuscrit qui lui fut remis en 1784 par Samuel de Pury, conseiller d'Etat et maître de Neufchâtel pour le roi de Prusse. La sixième matinée manquait à ce manuscrit ; la cinquième de l'ancienne édition contient un paragraphe de plus que la pouvelle. Du reste, les deux édi

(1) On trouve dans cette édition, après la cinquième soirée, quelques opuscules de Voltaire.

tions présentent de la même manière un passage qui | pourrait prouver la supposition de l'ouvrage, mais cuneux pour l'histoire de la philosophie pendant le Im siècle. Le nom d'un auteur connu, M. de Loen, s'y trave également défiguré par le mot LAON.

Veici ce passage: Mon père avait un projet excellent, mais qui ne lui réussit pas. Il avait engagé le président Laon à lui faire un petit traité de religion, par ticher de réunir les trois sectes et n'en faire qu'une... Les réflexions qui suivent, et que la prudese m'empêche de transcrire ici, offrent une fidèle

lyse du traité de M. de Loen, qui a pour titre : La veritable Religion, unique dans son espèce. (Voyez aux Aamymes.)

Le premier volume de l'ouvrage est dédié à Fréderic II. Comment ce prince ne se serait-il pas rappelé cette circonstance? n'est-ce pas lui, plutôt que son pere, qui a engagé M. de Loen à écrire? Ce M. de Loen, president de fa régence de Tecklenbourg et Lingen Westphalie), avait publié son traité en allemand, l'anne précédente.

M. de Loen mourut en 1776. Il a publié quelques erages en français, entre autres un Système de la Pligion universelle pour la réunion des chrétiens », 1753, in-8, 32 p.

L'abbé Denina attribuait les « Matinées du roi de Prusse à M. le baron Patono, ancien officier piémontais, qui, après avoir vécu longtemps à Berlin, passa au service de la Russie.

L'édition de Paris, an IX (1801), a 99 pages. On trouve dans la septième matinée (sur la finance) un mémoire fait par le conseil du père de Frédéric II, au des de son grand-père; Frédéric y a joint des réAns sur l'état de ses finances.

Bachaumont assure dans ses « Mémoires secrets », sous la date du 7 février 1765, que les « Matinées » stone extension d'un petit imprimé qui parut plus de dx ans auparavant, intitulé: « Idée de la personne el de la manière de vivre du roi de Prusse.»

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IV. Bréviaire philosophique, ou Histoire du Judaisme, du Christianisme et du Desme, en trente-trois vers, par feu le roi de Prusse, et en trente-trois notes, par un célebre géomètre (Ouvrage composé et publié par Cerutti). Paris, 1791, in-8.

V. Les Conseils du trône, donnés par Frédéric II, dit le Grand, aux rois et aux peuples de l'Europe, pour servir de commentaires à tous les congrès présents et futurs, avec plusieurs lettres inédites de ce prince, son testament, quelques particularités de sa vie militaire, littéraire et privée, etc. Publiés par P.-R. Auguis. Paris, Bechet aine, 1823, in-8, lij et 551 p.

Si ce volume renferme des écrits de Frédéric II, ils forment pas la plus forte part, malgré la précaution!

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que le malin éditeur a prise en plaçant à la tête une Préface envoyée de Berlin (1), formagt 50 pag. en caractères très-serrés, dans laquelle il blâme un grand nombre d'éditeurs d'ouvrages attribués faussement et publiés sous des noms de personnes qui n'en étaient pas les auteurs. Rien ici de semblable, comme on le pense bien, n'est à craindre. L'authenticité des pièces que nous publions aujourd'hui, dit l'éditeur, ne saurait être révoquée en doute.

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« Cet ouvrage, qui a pour objet de compléter la col«lection de tous les écrits sortis de la plume de Fré«déric II, et qui peignent son esprit, son caractère et « son gouvernement, est divisé en cinq parties, dont «<les Euvres forment les quatre premières parties. « Ces cinq parties sont intitulées comme il suit Pre«mière partie : « Matinées du roi de Prusse », p. 1 à 43. Elles se composent principalement de l'exposé fait par ce monarque pour l'instruction de FrédéricGuillaume, son neveu, et l'héritier de sa couronne, « des circonstances principales de son gouvernement depuis 1740 jusques et y compris 1769 ». Nous avons démontré que cet ouvrage n'était pas de Frédéric II. « Seconde partie : Quelques particularités sur la vie militaire, privée et littéraire de « Frédéric II, pour servir de commentaire à l'ouvrage « précédent, p. 44 à 389. C'est le récit des faits qui ne sont qu'indiqués dans la première partie, << ou d'autres faits qui expliquent les principes de la a politique de Frédéric. »> Ceci n'est point encore un ouvrage du roi de Prusse, et il a dû même n'être composé qu'après sa mort. Auguis n'avait point l'habitude de citer les sources où il faisait ses nombreux emprunts; mais nous pouvons presque garantir que ce dernier ouvrage est la réimpression de celui qui parut d'abord en 1789, sous le titre de Portrait de Frédéric le Grand, tiré des anecdotes les plus intéressantes et les plus certaines de sa vie militaire, philosophique et privée; par S.-F. Bourdais, instituteur de la princesse Wilhelmine de Prusse, sœur de Frédéric II, 1789, in-12, et réimprimé à Paris, Fantin, 1807, in-12, IV et 304 p. Troisième partie : «Opuscules littéraires de Frédéric », p. 393-443. Quatrième partie : « Lettres diverses », p. 444-509.-Cinquième partie : << Relation du siége d'Asoph par les Russes et du voyage de Pierre ler en Hollande, trouvée dans son « cabinet à Potsdam. »

Le nom du grand Frédéric ne sauva pas ce volume de l'indifférence du public, et quelques années plus tard, on dut le reproduire au moyen d'un nouveau frontispice, qui porte :

« Mémoires historiques de Frédéric II, dit le Grand », comprenant les Matinées du roi de Prusse; quelques particularités sur sa vie militaire, privée et littéraire ; ses opuscules littéraires, son testament, la Relation du siége d'Asoph par les Russes et du Voyage de Pierre Ir en Hollande, trouvée dans son cabinet à Potsdam, etc.

+(1) C'est dans cette Préface ou Introduction que Quérard a puisé pour ses « Supercheries » les annotations signées P. R. A-s, supercherie dont il a oublié de donner la signification, et c'est toujours d'une manière énigmatique qu'il parle de la fameuse préface de Berlin. » Voir les articles : Alberoni, Catherine II, Caybus, Chanoine pénitencier, Chiverny, Choiseul-Gouffier, Choiseul-Stainville, Grimm, Hamilton, La Borde, Paulmy, Maréchal de Saxe. Il lui est même arrivé d'oublier de signer P. R. A—s, dans l'article Catherine II, le no 1, « Lettres de l'impératrice », et le n° 2, l'Antidote ».

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