DU CHRISTIANISME, O U BEAUTÉS DE LA RELIGION CHRÉTIENNE; PAR FRANÇOIS-AUGUSTE CHATEAUBRIAND. Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir MONTESQUIEU, Esprit des Lois, Liv. XXIV, ch. III. Nouvelle Edition à laquelle on a inseré les notes formant J E donne aujourd'hui au public le fruit d'un travail de plusieurs années; et comme j'ai réuni dans le Génie du Christianisme d'anciennes observations que j'avois faite sur la littérature, et une grande partie de mes recherches sur l'histoire naturelle et sur les mœurs des Sauvages de l'Amérique, je puis dire que ce livre est le résultat des études de toute ma vie. J'étois encore dans l'étranger, lorsque je livrai à la presse le premier volume de mon ouvrage. Cette édition fut interrompue par mon retour en France, au mois de mai 1800. (Floréal an VIII.) Je me déterminai à recommencer l'impression à Paris et à refondre le sujet en entier, d'après les nouvelles idées que mon changement de position me fit naître on ne peut écrire avec mesure que dans sa patrie. : Deux volumes de cette seconde édition étoient déjà imprimés, lorsqu'un accident me força de publier séparément l'épisode d'Atala, qui fait partie du second volume, et qui se trouve maintenant dans le troisième (1). L'indulgence avec laquelle on voulut bien accueillir cette petite anecdote, ne me rendit que plus sévère pour moi-même. Je profitai de toutes les critiques: et malgré le mauvais état de ma fortune, je rachetai les deux volumes imprimés du Génie du Christianisme, dans le dessein de retoucher encore une fois tout l'ouvrage. (1) C'est l'histoire de René, qui remplace aujourd'hui celle d'Atala, dans le second volume. |