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Tout le monde connaît ce beau vers de Boileau, qui n'est qu'une paraphrase élégante de Perse:

Le moment où je parle est déjà loin de moi.

V. 161. Dave. - Ce dialogue est emprunté d'une scène de Térence, qui avait lui-même emprunté cette scène de Ménandre.

V. 166. Exstincta cum face. - Les jeunes gens, après avoir éteint leur flambeau pour n'être pas reconnus, chantaient la nuit des vers amoureux ou plaintifs devant la porte de leurs maîtresses.

V. 177. Cretata Ambitio. - Les candidats, suivant la signification même du mot, portaient une robe blanche le jour des élections aux charges publiques.

V. 180. Herodis venere dies. Cet Hérode est probablement Hérode le Grand, roi de Judée, sous le règne duquel naquit Jésus-Christ.

V. 184. Sabbata. On sait que le sabbat était chez les Juifs une fête instituée par Moïse, pour se reposer; elle revenait tous les sept jours.

V. 185. Nigri lemures.

morts.

Les lémures sont les âmes des

V. 187. Inflantes corpora. Les anciens attribuaient ce gonflement du corps à la colère d'Isis.

SATIRE VI.

Cæsius Bassus, poëte lyrique, à qui est adressée la sixième satire, périt, dit le vieux scoliaste, dans l'éruption du Vésuve décrite par Pline le Jeune, et dont Pline l'Ancien fut aussi victime.

Cet ouvrage roule complétement sur les avares et sur les fous qui se privent du nécessaire, pour laisser une grande fortune à des héritiers ingrats et dissipateurs.

V. 6. Ligus.- La Ligurie était cette partie de l'Italie ancienne qui s'étendait depuis la Gaule Narbonnaise jusqu'à la Toscane, et qu'on appelle aujourd'hui le golfe de Gênes."

V. 9. Lunai portum. - Vers d'Ennius.

V. 11. Mæonides Quintus. - Mæonides est un surnom d'Homère. Il paraît que le poëte Quintus Ennius avait l'extravagance

de croire que, par une suite de transmigrations, il avait d'abord été paon, et que l'âme d'Homère était passée en lui.

V. 18. Horoscope. L'horoscope est ce qu'en astronomie on appelle positio cœli; horoscope est le terme astrologique.

V. 21. Sacrum piper. - L'avare ménage ce poivre, comme si c'était une chose sacrée.

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V. 27. Bruttia saxa. La Lucanie ou le Bruttium, sur le bord de la mer, en face de la Sicile.

V. 30. Ingentes de puppe dei. Les images des dieux, sculptées à la poupe du navire.

V. 37. Bestius. Ce Bestius devait être quelque ignorant brutal, ennemi des arts et des lumières.

V. 43. Missa est a Cæsare laurus. - Ce César est Caligula, comme l'indique le nom de Césonie, sa femme, cité un peu plus bas. Le général vainqueur envoyait au sénat une lettre ornée de laurier. On appelait ces sortes de lettres laureatæ.

V. 47. Rhenos. - Le poëte rappelle l'expédition ridicule de Caligula contre les Germains. Cette victoire s'était bornée à des monceaux de coquillages que l'empereur fit ramasser sur les bords de la mer; il nommait pompeusement ces coquillages les dépouilles de l'Océan.

V. 55. Bovillas. Il y avait un grand nombre de mendiants à Boville, petit village situé près de la voie Appienne, et voisin de la vallée Virbia.

V. 56. Manius. — Manius est ici pour le premier venu. C'est un homme sans aïeux, un enfant de la terre, suivant l'expression de Perse.

V. 61. Lampada poscis. Allusion à une fête des Athéniens qui se célébrait en l'honneur de Prométhée. Des hommes nus couraient, tenant à la main un flambeau allumé, qu'ils se passaient les uns aux autres. Cette image revient très-fréquemment chez les poëtes de l'antiquité; ils comparent à ces courses successives le passage des générations humaines sur la terre. On lit dans Lucrèce, liv. II, vers 78:

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V. 62. Mercurius.

Mercure était représenté une bourse pleine dans une main, et le caducée dans l'autre.

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V. 77. Cappadocas. Les esclaves de Cappadoce étaient les plus estimés à Rome pour leur beauté. - Catasta. - C'est une

espèce d'amphithéâtre ou d'échafaud sur lequel les mangones (maquignons) exposaient les esclaves qu'ils voulaient vendre.

V. 80. Finitor acervi!— Allusion à un des sorites les plus usités de Chrysippe, appelé le tas de blé. « Combien faut-il de grains pour faire un tas de blé? Dix, vingt, trente, cent, << mille?... » On ne s'arrête plus.

«

Le sorite est un argument captieux, composé de plusieurs propositions enchaînées de telle sorte, qu'après avoir émis au commencement une vérité sensible et incontestable, on passe à une conclusion évidemment fausse.

FIN DES NOTES.

A M. le comte de Salvandy.

Avant-propos.

Traductions en vers de Juvénal et de Perse.

SATIRES DE JUVÉNAL.

SATIRE I. Pourquoi Juvénal écrit des satires.
II. Des Hypocrites.

III. Les Embarras de Rome.

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IV. Le Turbot.

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II. Contre les vœux criminels et insensés des hom

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